Sensoriel , cause , et fées ?

Il y a.
Ou plutôt il y avait.
Il y avait midi qui sonnait à l'horloge du quartier,
Et ceux qui vivaient sur les pavés, le soir aprés l'école.
Il y avait le temps, et les gens qui se croisaient.
Il y avait tous les matins du monde , et toi.
Quelqu'un avait éteint la lumière du soleil.
Il y avait cette porte , qui grince , et le feu dans la cheminée.
Il y avait dans le parc , des arbres qui jouaient avec le vent ,
et les rires des enfants.
Et le soleil se couche, et puis il se lève, et ça recommence.
Il y avait cette poussière de soleil, qui filtrait à travers les fenêtres.
Il y a quelqu'un qui pleurera , mais tu ne le sais pas.
Il y a cette odeur de café, toujours , même lorsque le temps s'enfuit.
Il y avait tes yeux, et mon âme qui se déversait dans le décor.
 La pluie.
Il y avait ce bonjour , posé sur le paillasson.
Et cette porte qui claque, et dont l'écho résonne encore dans mes pas.
il y avait et il y a toujours des milliers de pas tracés sur l'asphalte,
Et des milliers de sourires qui s'envolent vers le ciel.
Et les étoiles dans nos yeux.
Il y avait le parfum d'une dernière cigarette.
Et le froid qui s'insinuait dans nos esprits.
Il y avait encore la chaleur de nos corps
imprimée sur les draps.
Il y avait le vieux, qui fumait sa pipe au coin d'une rue.
Il y avait des ballons qui s'envolaient vers les nuages.
Il  avait des sourires et des rencontres.
Il y avait les couleurs de l'aube, ou du crépuscule.
Je ne sais plus.
Il y a toujours les arbres, dans le parc ,
 Et ils jouent les nurses en berçant les poussettes de leurs songes venteux.
Ensuite ?
Ensuite, je ne sais pas, tu as fermé la porte.